Tree Hill est une petite ville, certes, et donc au fil des années passées, plusieurs nouveaux habitants ont intégrés la villes et d'autres l'ont quittés... |
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| Danse avec les mots [Libre.] | |
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Hey mais c'est Invité ! Invité
| Sujet: Danse avec les mots [Libre.] Lun 19 Juil - 19:52 | |
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- Aux lueurs de son unique petite lampe de chevet elle se laissa ce soir là encore, emporter par les ombres étranges qui animaient ces caractères gras d'une vie qu'il en était propre. L'histoire en elle même demeurait pourtant relativement banal, sans intérêt si bien que notre éternelle amoureuse de l'imaginaire de c'était au départ que brièvement attaché à ce roman au titre douteux. Pourtant, chaque livre mérite d'être lu, on ne peut en juger de sa qualité sans en avoir gouté à sa saveur et, se fut en partant de son grand principe que ses yeux d'un bleu saisissant avait enfin suivit les courbes généreuses des lettres pleines. Une explosion de sensations, le bonheur peut-être ? Elle ne serait véritablement mettre des mots sur ce qu'elle ressentit alors mais, une chose était sûr : ce livre était pour elle. Chacun de ces personnages étaient une partie de sa personalité, chaque mot, éveillait en son âme des parfums et des goûts qui ne trouveraient pas d'alter égo dans notre monde que trop bien et douloureusement différent. Là-bas, dans cet ailleurs exquis de l'imagination Soledad, sinon de vivre enfin dans un monde meilleur avait eu l'occasion d'aperçevoir le royaume dans lequel elle aurait aimée vivre. Peuplé de fleurs et d'oiseaux, d'odeurs et de délices, un monde sans loi réel où il suffirait de se nourrir de la vie, de l'inspiration et de l'écrit pour atteindre la parfaite satisfaction. Oui, c'est cela qu'avait ressentit Soledad en dévorant chaque ligne de ce roman, la liberté, la griserie d'un nouveau mon découvert, analysé puis, peu à peu, aprivoiser. Seulement, tout comme vie à sa mort chaque livre à sa fin et, Soledad commençait tout juste à en trouver l'essence, à goûter au coeur même de ce roman qui faisait de lui un objet à part qu'il se termina. Abruptement et sans qu'elle ne puisse empêcher ce maudit point final de venir hanter ce papier blanc. De ses longues mains, la jeune femme ferma brusquement le livre, le tourna et le retourna cherchant des yeux une issue nouvelle, un moyen de continuer l'histoire, d'entrer à nouveau dans ce monde extraordinnaire mais hélas, il était trop tard. Soledad avait beau cherché, dévorer chaque centimètre du regard déjà l'histoire lui échappait et la plénitude qui l'avait alors envahit s'effaça peu à peu si lentement qu'un instant, Soledad crut définir dans les recoins sombres de sa chambre une masse de poussière s'enfuir par ses murs.
- Cette vision la troubla et ses paupières se fermèrent à plusieurs reprises avant de s'immobiliser sur son réveil. Deux chiffres rouges illuminaient l'obscurité criant à celle qui les regardait avec tant de fatigue qu'il était temps de rejoindre les bras de Morphé. Cependant, la jeune femme bien que fatiguée, luttait contre le sommeil, refusant de se laisser séduire par ce maudit Morphé. Elle ignora l'enlacement étroit et douceureux de ses bras et rejeta brusquement ses couvertues au sol. Certes, il était à présent plus de 3h du matin, certes elle ne trouverait absolument rien d'intéressant cette nuit dans les rues mais elle ressentait ce besoin incompréhensible d'aller ailleurs, de domestiquer les ombres, de les faire siennes pour finalement recouvrer enfin cette sensation divine de légèreté et de plénitude.
D'un geste tremblant Soledad saisit son long manteau noir qui lui permit de recouvrir son mince corps. Elle ne prit la peine d'ôter simple chemise de nuit, ne jeta pas un regard à ce miroir qui pourtant tacha de lui faire prendre conscience de sa tenue. Une jeune femme sortant vêtu d'une simple nuisette, à peine coiffé et tout juste recouvert d'un manteau noir il fallait avouer que cela n'avait rien de très conventiel cependant, Soledad était persuadée qu'elle ne courrait aucun danger. Personne ne la verrait dans l'obscurité et là où elle se rendait, l'unique risque qu'elle courrait demeurait celui de rencontrer un fantôme. L'esquisse d'un sourire se forma sur ses lèvres à cette simple pensée qui suffit à la décider. Elle rejoindrait la nuit et ses mystères, gouterait à la fraicheur d'une nuit de liberté et ne rejoindrait son lit qu'à l'aube, après que le soleil est investit les cieux, offrant alors à sa vue des teintes d'oranges et de pourpres dans lesquelles elle se perdrait. Oh bien sûr, ces jeux d'ombres et de lumières n'auraient aucun égal avec ceux de son ciel d'Espagne, fade et amer certainement cependant, Soledad en trouverait une certaine satisfaction elle le savait et savoir la rendait presque euphorique.
Heureux les solitaires qui se nourissent d'un rien pour être heureux ! Pensait-elle avec amusement alors qu'elle glissait le long des murs, devenant ombre, fuyant la lumière comme si celle-ci risquait de la brûler ou, pis encore, de la dissimuler aux yeux du monde. Mais, fort heureusement, le silence reignait en unique maitre ce soir là si bien que, lorsque son regard se posa enfin sur les grilles du cimetière Soledad n'avait pas eu à supporter le regard inquisiteur de quiconque. Souriant timidement, la jeune femme bien que conscience de la folie de son escapade avança d'un pied assuré du portail qu'elle ouvrit sans l'ombre d'une hésitation. Devant elle, se distinguait une multitude de chemins bordés de tombes recouverts de fleurs ou alors, semblant abandonnés par les vivants, condamnant le mort à soupirer sans fin dans sa tombe sans jamais reçevoir une seule visite ne serait-ce de courtoisie. Une mort de solitaire songea alors la jeune femme qui, tout naturellement se dirigea après quelques minutes de marches vers la tombe la plus défraichie et abandonnée qu'il soit si bien qu'on ne parvenait plus à distinguer le nom de la ou du mort enterré ici. Attristé par un tel sort, Soledad qui, elle même c'était accordée à la solitude jusqu'à l'en faire sienne décida de s'asseoir et d'imaginer une vie silencieuse à cet homme ou à cette femme. Comme un dernier hommage, une consolation quelconque qu'elle se sentait en mesure d'offrir à ce ou cette mort. Ainsi décidée, Soledad prit place sur la terre battue, usée et fatiguée par tant de chaussures ayant foulées son sol et porta son regard bleuté sur cette photo vieilie dont on perçevait tous justes les contours du visage. Elle l'observa longtemps avant de décider qu'il devait s'agir d'une femme et non d'un homme reposant ici. Fermant les yeux, Soledad inspira une grand gorgée d'air frais, se laissa porter par les hurlements silencieux et mystérieux de la nuit avant de tendre son esprit vers la défunte auquelle elle parla d'une voix légère, douce et chantante si bien que, malgré le silence des alentours Sole' parvint à ne pas le troubler. Comme si ce lieu était fait pour elle, dormait en elle et que ce décord d'une beauté sans pareille pour elle lui offrait le luxe de partager sa froide splendeur pour cette nuit. Oui, la voilà cette sensation étrange, entre vie et mort, entre quiétude et trépas, non loin du néant et à deux pas de l'extase. Une sensation si troublante que Soledad se sentit trembler et en stoppa son histoire. Elle s'apprêtait à reprendre son récrit, conter encore une fois son Espagne lorsque des bruits de pas retinrent son attention. Un son parasite, bruyant et Soledad se sentit presque offusqué que quelqu'un puisse rompre un moment aussi parfait mais sa raison et sa conscience revint bien vite au galop. Nous étions de nuit, il faisait froid malgré la fraicheur estivale de ces derniers temps et, celui ou celle qui se cachait dans la nuit n'était peut-être pas un ami. Alerté, Soledad se releva très doucement et scruta d'un regard inquiet les alentours qui soudains lui parurent plus sombres, plutôt ennemis qu'amis et un tremblement nouveau vint agiter son petit corps.
Cependant, pas un instant elle ne perdit son calme, pas un instant elle fit la bêtise de partir en hurlant, pardonnez-moi le jeu de mot, à en réveiller les morts. Alors silencieuse et, contrôlant sa respiration qui se faisait malgré elle des plus hâchées Soledad attendit tout simplement que l'inconnu deigne bien s'afficher ou la tuer aussitôt afin de lui éviter de trop grandes souffrances.
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| Sujet: Re: Danse avec les mots [Libre.] Mer 21 Juil - 15:27 | |
| Ennuie et ras le bol. Tels étaient les sentiments que ressentait Cassandra depuis quelques jours. Cela faisait à présent un an et demi qu’elle était arrivée à Tree Hill et avait déjà des ennemis. Bien sur, elle s’entendait aussi très bien avec quelques personnes, comme son protecteur Aiden, ou encore Matthew et Persée. Que des hommes, vous avez remarqué? ( ) Deux ans que son frère était mort et il lui manquait toujours autant. Elle pensait à lui très souvent et cela lui arrivait encore de pleurer tard le soir ou au milieu de la nuit, étant persuadée que sa mort était de sa faute. Parfois, Cassandra se réveillait au beau milieu de son sommeil, en larmes. Elle pleurait même inconsciemment et ses larmes la réveillait. Etrange non? La jeune femme voudrait pouvoir aller se recueillir sur la tombe de Matthéo mais c’était difficile vous qu’il était enterré à des kilomètres et des kilomètres de Tree Hill. Cela la chagrinait d’autant plus. Qui prenait soin à aller régulièrement entretenir son nouveau chez lui si je puis dire? Cassandra répondait à cette question qu’elle n’en savait rien. Une fois encore, cette nuit là, elle n’arrivait pas à dormir. C’était une catastrophe à quel point elle avait des problèmes de sommeil depuis l’assassinat de son frère. Elle n’en pouvait plus et se demandait encore comment elle faisait pour malgré tout réussir à suivre en cours et pour ne pas s’endormir, surtout que certains cours étaient mortellement ennuyant. Cassandra se tournait et se retournait dans son lit, commencant à devenir folle de ne pas réussir à tomber dans les bras de Morphée. Elle soupira un grand coup avant de finalement se lever. Elle alla à son armoire, attrapa un jean et un T-Shirt qu’elle enfila rapidement avant de prendre son manteau et de s’éclipser discrètement de sa chambre puis quitta la maison, sans bruit. Cassandra marcha dans les rues, doucement. N’était-ce pas dangereux pour une jeune femme de dix-neuf ans de se promener seule dans les rues de Tree Hill, de plus en pleine nuit? Si, bien sur. Certaines personnes diront qu’elle était complètement inconsciente et Cassandra ne répondrait même pas parce qu’elle pleinement consciente du danger et des risques qu’elle prenait. Qui mieux qu’elle, qui avait déjà failli subir une agression, pouvait s’en rendre compte? Soudain, Cassandra se retrouva devant le cimetière. Elle hésita devant la grande grille et y pénétra finalement. Elle marchait, au hasard, laissant ses pas la guider et elle regardait les tombes autour d’elle. Certaines étaient magnifique, si du moins on est capable d’admirer la beauté de pareils ’’objets’’. D’autres étaient mal entretenues, certaines pourrissaient. Elle s’arrêta subitement devant l’une d’entre elles qui portait l’inscription: ‘’Maxence Mattéo Stevens’’. L’inscription avait attirée son regard et elle les larmes commencèrent à couler le long de ses joues, silencieusement. Elle s’agenouilla et resta là, devant, à l’observer, durant plus d’une heure. Simple coïncidence que le second prénom de ce mort soit justement le même que celui de son défunt frère? Elle n’aurait su répondre à cette question. Elle regarda alors sa montre qui indiquait 3h15. Elle sécha ses yeux qui étaient rouges et humides puis se leva et s’éloigna de la tombe. Elle voulait sortir quand elle aperçut une ombre. Elle ravala sa salive et s’approcha doucement. Elle constata alors que ce n’était qu’une jeune femme, comme elle. Elle eut un soupire de soulagement et dit doucement, comme si elle craignait de réveiller les morts: -Mais qu’est-ce-que tu fais ici à une heure pareille? |
| | | Hey mais c'est Invité ! Invité
| Sujet: Re: Danse avec les mots [Libre.] Jeu 22 Juil - 18:59 | |
| - Elle se serait volontiers laisser conter les histoires de fantômes et d’âmes errantes qui peuplaient le silence du cimetière. Sans trembler elle se serait glisser dans les bras du vent, laissant son esprit suivre les dance voluptueuses des branches pour finalement s’égarer sur la douceur caressantes d’un nuage. Ici, la rêverie l’aurait emporté bien loin de la réalité de ce monde et, dès le lendemain, Soledad aurait sû retrouver ces divines sensations et, comme à son habitude, aurait laissée parler le papier. Les mots se seraient entrelacés dans une étreinte muette et passionnée, les traits se seraient peu à peu assemblés, laissant entrevoir l’esquisse muette d’un dessin future. Puis, l’inspiration aurait jaillit entre ses doigts, des yeux se seraient voilés de tendresses tandis que sous ses divines mains seraient nées de nouvelles histoires. C’est également pour cela que Soledad c’était rendu ici. A l’appel du silence et de la mort, elle savait qu’elle aurait pût trouver dans ce lieu d’éternel repos la paix nécessaire à son imagination. Il lui suffisait alors de s’asseoir, de parler à cette mort comme si elle fut son amie, de s’entretenir de sa vie, de son père l’ayant abandonné, de sa mère reposant là-bas, sous la chaleur oppressante de sa divine Espagne et de son soleil, si loin d’elle et pourtant battant en son cœur si puisement qu’elle en entendait chaque jour la chanson. Elle aurait parlée librement, laissant filer sa haine et sa colère, sa tristesse et sa solitude avant de sentir de nouveau son cœur se gonfler de joies et de forces afin de parvenir, une fois de plus à affronter le jour nouveau qui, dans quelques heures seulement viendrait sans nul doute la frapper de plein fouet. Soledad devrait alors revenir à la réalité, s’habiller et partir se mêler au monde dans l’espoir de trouver du travail. Le retour à la réalité se ferait, brutale et sans pitié tandis que la jeune femme serait livrée aux caprices de la vie réelle. Il faudrait accepter les regards et les sourires, les questions et les paroles, accepter d’être comme les autres, faire partie de la foule, adopter les mêmes démarches, les mêmes regards, les mêmes sourires. Elle en mourrait alors, petit à petit et ce n’est que le soir, alors que son regard croquerai les mots afin d’en laisser éclater l’essence même dans son esprit qu’elle retrouverait la liberté et la force de se battre, de survivre.
Il en était toujours ainsi pour la jeune femme, elle passait sa vie à se battre, à trouver la force de continuer et si, elle croyait aujourd’hui se ressourcer voilà que chacun de ses espoirs venaient de s’envoler en fumer. Le silence n’était plus et dans la nuit s’écoutait le crissement des pierres et les plaintes de la terre. On foulait le sol du cimetière, comme elle quelqu’un d’autre venait chercher repos ou réponses dans ce lieu à la douceur étrange cependant, Soledad aurait aimée que cela ne fut qu’un songe. Immobile, les muscles crispés elle attendait que la sentence tombe, que l’horreur sorte de l’ombre et vienne enfin l’attaquer et se démasquer.
Mystère… Le cœur s’arrête mais le souffle s’emballe, le vent se lève, l’horreur explose dans l’esprit et, enfin la voix surgit. Surprise, Soledad émet un hoquet choqué alors que ses yeux dévorent le visage de la nouvelle venue. Discrète, la déesse, mère de la nuit et des étoiles éclaire tendrement ses traits que Soledad découvre fins, anguleux et féminin. L’inconnue n’a rien d’un monstre ou d’un ennemi et la jeune femme s’en sentit si soulagée qu’un soupir s’échappa de ses lèvres scellées tandis qu’elle se laissait tomber sur le coin de la tombe, joignant ses mains sur son cœur alors que son regard allait épousé le visage effacé de la défunte en photo auquel elle adressa un sourire amusé, presque complice. Mais quelle idiote faisait-elle ! Voilà qu’un bruit surgissait dans le néant et, avant que quelque chose de concret se soit passé Soledad s’imaginait déjà les pires scénarios ! Mais, il en était ainsi lorsque l’on passe sa vie dans les livres et les nuages. A force de croquer l’irréel et de chercher à domestiquer l’imagination on en fini par en oublier qu’un monde existe, vivant, concret, réel et qu’il serait grand temps lui aussi, que l’on apprenne à le domestiquer. Mais hélas, Soledad n’en voulait guère, trop peureuse, trop timide pour affronter le monde mais, aujourd’hui, elle se devait de relever la tête. L’inconnue était toujours là, bien vivante, se tenant devant elle et la regardant. Soledad s’en sentit légèrement honteuse elle qui avait si aisément oublié sa présence et, aussitôt elle tenta de remédier à tout cela. Se redressant, la jeune femme adressa un sourire désolé à l’inconnue avant de chercher en sa mémoire les mots qu’elle avait prononcé plus tôt. Une question à laquelle elle n’avait pas porter grande importance. Ce qu’elle faisait ici, après tout que pouvait-elle répondre à cela ? Qu’elle était venue s’entretenir avec une morte en espérant lui tenir compagnie et combler ne serait-ce qu’une seconde son éternité ? Absurde, elle l’aurait sans doute prit pour une folle mais, hélas Soledad ne savait guère mentir aussi, prit-elle la parole d’une voix légère et chantante, dansant avec le silence, s’accommodant à lui pour finalement l’enlacer. Il ne fallait pas déranger les morts et, en parlant ainsi Soledad s’attirait leurs faveurs, elle les respectait.
« Je suis simplement venir compagnie aux morts oubliés et comme le sommeil ne voulait pas de moi… »
Soledad se tut, consciente de l’absurdité de ses propos avant de relever les yeux vers la jeune femme, affrontant son regard tout en se remémorant ses paroles. Sa question avait sonné comme une agression aux oreilles de Soledad cependant, elle était alors bien trop occupée à rêvasser pour s’y être attarder mais, à présent il lui semblait réentendre en sa question l’autorité malsaine de son père : qu’ai-ce que tu fiches ici ? Quoi ? N’était-elle pas en âge d’aller où bon lui semblait quand elle le désirait ? Voilà qu’on venait encore lui demander des comptes et des explications, et vivre tranquille était-ce une possibilité ? Soledad pesta encore longtemps ainsi si bien qu’elle manqua une fois de plus d’en oublier son inconnue. Se mordant la lèvre inférieur, elle ne put empêcher cette rougeur insidieuse de venir s’emparer de ses joues. Il fallait qu’elle se concentre, qu’elle apprenne à rester sur terre, qu’elle agisse un peu normalement que diable !
« Mais je vois que je ne suis pas la seule à apprécier la compagnie des morts… »
La question manqua de jaillir de ses lèvres cependant, Soledad se reteint au dernier moment. Ce que faisait l’inconnue ici ne la regardait pas, son identité lui était sans importance et Soledad songea qu’il n’était pas en sa nature de se montrer curieuse et qu’il était hors de question que cela commence aujourd’hui. Elle se rassit donc, offrit d’un regard une invitation à l’inconnue de se joindre à ses côtés avant de lever les yeux vers les cieux. Puisque l’inconnue l’avait rejoint c’était à elle de mener la conversation si elle décidait qu’il y en est une. Mais, pour l’heure, Soledad laissa revenir le silence et débuta silencieusement, le décompte des étoiles coquines qui, ce soir là, jouaient à cache, cache avec les nuages…
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| Sujet: Re: Danse avec les mots [Libre.] Dim 25 Juil - 9:11 | |
| Cassandra aimait parfois se retrouver seule. Elle en avait besoin pour évacuer son stress, sa tristesse. Que faisait elledans ces cas là? Elle pleurait pour la plupart du temps. C'était toujours pour les mêmes raisons: son frère. Il arrivait souvent que la nuit, elle se réveille en pleurs et qu’elle ait beaucoup de mal à se rendormir. Malgré le temps, cela arrivait toujours aussi souvent. N’était-ce-pas ridicule d’aller dans un cimetière en pleine nuit parce qu’elle n’arrivait pas à dormir? N’était-ce-pas ridicule de s’agenouiller et de pleurer pendant aussi longtemps aux pieds d’une tombe parce que le défunt reposant à cet endroit portait comme second prénom ‘’Mathéo’’ qui était aussi le prénom de son frère? Pour certains, c’était ridicule, inconscient de sa part de négliger un tel danger qu’était de se promener la nuit, qui plus est seule et dans un cimetière! Mais Cassandra ne trouvait pas cela ridicule, simplement humain. Elle était bien là et c’était comme ça! Finalement, le temps était passé et elle avait décidé de rentrer chez elle quand elle tomba sur une femme qui lui était inconnue. Elle eut assez peur, elle devait l’avouer. Puis elle lui demandé ce qu’elle fichait ici à une heure pareille! La femme lui répondit que le sommeil ne voulait pas d’elle et que du coup, elle était venue tenir companie aux morts. Elle n’avait pas parler fort, comme si elle avait eu peur de déranger les défunts reposant dans ce cimetière. C’était une chose que Cassandra comprenait, puisqu’elle non plus n’avait pas parlé fort. Soledad ajouta que visiblement, ce n’était pas la seule à aimer la compagnie des morts. Puis la jeune femme l’invita à la rejoindre, ce que Cassandra fit. Elle s’installa tranquillement à ses côtés. Au bout de quelques secondes de silence, elle ajouta, à voix basse et douce: -En effet…J’apprécie la compagnie des morts…En fait, j’avais besoin de me recueillir sur la tombe de mon frère, mais il est enterré assez loin d’ici…Alors je suis venue là…Dans ce cimetière aussi, des défunts ont besoin de la compagnie de vivants comme nous deux…Beaucoup d’entre eux n’ont visiblement pas droit à un entretient correcte d’ailleurs…Chose qui me révolte. Comment une famille peut laisser des tombes devenir telles des ruines alors que des êtres chers et aimés sont là?! La jolie brune n’avait pas élevée la voix une seule seconde. Elle venait de dire ce qu’elle pensait au plus profond d’elle, à haute voix et à une inconnue. Etrange? Non. Cassandra était comme ça. Elle n’aimait pas parler de son passé. Et même si elle venait de l’évoquer, elle n’a pas développé. Elle avait entamé la conversation. Durant le laps de temps pendant lequel elle parla, elle avait regarder ses pieds, les larmes étant à nouveau aux bords de ses yeux. Puis une fois terminé, elle regarda elle aussi le ciel et ses étoiles jouant à cache-cache avec les nuages. Finalement, elle tourna son regard vers la jeune femme à ses côtés et dit, un léger sourire sur les lèvres: -Cassandra. Je m’appelle Cassandra. |
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